Les beaux jours reviennent avec la reprise des festivals. Me voici à Marmande pour couvrir la 15ème édition du festival Garorock qui démarre sous de très bons hospices : le soleil et la chaleur sont au rendez-vous. Direction le pôle presse pour récupérer mon pass et me voilà fin prêt pour trois jours de musiques diversifiées.
Journée du vendredi 8 Avril
17H00
Les hostilités démarrent avec le groupe bordelais Mars Red Sky qui offre un set stoner bien plaisant. La rythmique est agressive sans tomber dans la noirceur comme on pourrait le penser avec ce style de musique. Le set aura duré 35 minutes mais il faudra que je les revois jouer dans une salle plus petite avec davantage de public car là il n’y avait pas foule..(environ 35 personnes).
18H00
Direction vers une autre scène pour les toulousains de Mopa (My Own Private Alaska) qui viennent présenter leur album que je qualifierais de “petit bijou”. Le rythme est toujours aussi extrême avec des parties calmes entrecoupées de sons bien percutants. Un post rock made in France qui n’a rien à envier aux groupes british. La prestation est excellente mais je préférerais aussi les revoir dans une salle plus intime collant mieux à leur son…
18H30
Me voilà maintenant face à un groupe, Lazywall, qui nous vient du Maroc et balance un hard-rock moderne, poussant avec une infime précision des morceaux de percussions orientales qui se marient très bien à l’alchimie musicale de nos amis. Le timbre de voix me fait penser à Aaron Lewis par son coté mélancolique. Un public un poil plus présent mais sans vague de folie.
19H00
Changement de style musical pour faire face aux Australiens de True Live qui nous balancent leur jazzy hip-hop, notamment avec le fameux tube « something to be ». Le mélange jazz avec des sonorités urbaines colle assez bien, c’est sympa et cela se retient bien. Malgré tout je décroche assez vite à cause du flow hip-hop qui me bloque un peu. Un public nombreux pour ce groupe qui semble avoir déjà des adeptes.
Aux alentours de 20H00
Voilà maintenant King Charles qui débarque sur scène dans une tenue bien hippie ! Un son à tendance folk rock et un zeste de pop, comme savent le faire nos amis anglais. Le rythme est entraînant avec une une voix qui colle très bien à ce style. Un univers très coloré qui m’enchante…
Direction la grande scène pour découvrir Morcheeba avec le grand retour de Skye Edwards au chant. Là, je vous l’annonce de suite, le public est bien présent autour de la scène. Dès les premiers riffs de guitares, on est vite plongé dans cet univers trip-hop avec la voix suave de Skye. On se surprend vite à flâner dans un espace-temps calme.. Le show est magique et parfait.
Déjà 22H00
Les Bewitched Hands font leur apparition avec un son pop, un torrent de voix s’abat sur la petite scène. Le groupe va jouer une partie de son troisième opus; une prestation en demi-teinte pour moi en raison de petits soucis techniques et une pseudo tentative de jeu de scène avec la guitare qui sera un échec. Un son beaucoup trop pop qui pour moi me fera vite fuir et aller vers une autre scène.
22H15
Je n’ai peur de rien… me voilà avec du reggae et les Congos & Abyssinians qui se sont réunis pour faire les Voices of Jamaica. Je ne vais y aller par quatre chemins.. il y a avait des odeurs suspectes à faire rire les gens dans la foule… Sur scène le line-up délivre une rythmique planante et les voix nous emmènent à mille lieux de Marmande, à boire un p’tit rhum à l’ombre, loin de tout. Une belle prestation de nos « papy ».
23H15
Du métal symphonique avec les finlandais d’Apocalyptica. Une lumière bleue assez froide nous plonge dans leur univers. Le groupe vient présenter son septième album, “7th symphony”. Le line-up se compose d’une partie batterie (présente depuis le quatrième album) et au bout du quatrième titre la voix fait son apparition. Sincèrement, appréciant ce combo, je suis resté à l’époque où le chant n’était pas présent. Dans la fosse des slams sont de la partie, les métalleux dynamisent le show. Une très bonne prestation offerte par nos Finlandais.
Nouvelle scène aux alentours de 00H15
Le sud règne par ici ! Une odeur de pastaga et des cigales annoncent le retour sur scène de Massilia Sound System. Une petite phrase pour se révolter face à une trop forte présence des forces de l’ordre à l’entrée du festival et nos marseillais enflamment littéralement la scène. L’explosion est grande quand arrive « ma ville est malade » , même dans le pit on chante en chœur ! Pari gagné pour les gars de la Canebière qui ont réellement enflammé cette nuit Marmandaise. Le Pastis sera offert au public un peu plus tard dans la nuit…
Toujours un accent chantant sur scène avec Dub Inc qui offre un reggae très fédérateur avec des parties chantées en kabyle. C’est dynamique, le public a la pêche. Un set bien ficelé avec des parties dub qui vous percutent bien les esgourdes.
Vers 1H45
Je cours pour essayer de shooter le premier ovni du festival, en l’occurrence: Bonaparte. Un véritable show à tendance burlesque, couvert par un son très rock électro. La voix s’accompagne de petites trubles qui magnifient le tout. Un groupe qui bouge pas mal sur scène, limite festif, dans un spectacle visuel de part les costumes et les danseuses. Cela sera une première belle surprise de cette journée. Un groupe à voir s’il passe près de chez vous.
Je commence à être sur les rotules mais je continue avec le quatuor Belge de Goose. Un son borderline entre électro et saveurs rock. Les synthés sont de la partie et la rythmique est très axée électronique. Le combo mélange très bien leurs influences entre les Daft Punk et AC/DC. Attention, la tendance sera plus au Daft ‘ qu’à AC/DC malgré tout et je serai bien vite largué par ce trop gros flux d’électro.
3H30
Comme je suis un peu dingue en cette soirée, je me lance sur Blitz the Ambassador aux influences africaines afrobeat et onoritées hip-hop made in US. La présence de cuivres donne un petit quelque chose en plus à cet artiste. C’est vraiment dynamique et le flow vocal est nickel avec des pointes bien emportées par moment. Je n’irais pas à dire que c’est un coup de cœur mais une belle découverte intéressante.
Il est temps pour moi d’aller recharger mes accus et de me reposer un peu car tout à l’heure c’est la reprise des concerts
Journée du samedi 9 Avril
Je me suis fait réveiller un peu brutalement par la gendarmerie car je n’avais pas le droit de dormir dans une tente !… Dur dur ! Me voilà avec moins de quatre heures de sommeil dans les jambes.. et la journée va démarrer sous caféine afin de tenir le coup..
16H00
Premier groupe du jour avec les agenais de The Shelters qui balancent un pop rock aux teintes funky. Je garde un souvenir assez marrant de la dernière fois où je les ai vu mais le chanteur est déjà en meilleure forme. Le groupe, malgré cette chance de jouer sur la grande scène, n’aura soulevé la foule…
16H15
Me voilà maintenant avec les canadiens de Random Recipe et leurs deux filles au chant. “Nous sommes les Random Recipe” comme pourra l’annoncer la ‘MC’ et oui ! c’est un son hip-hop qui est offert au peu de public devant la scène (ouchhh ce n’est pas terrible ça) ! Le son est quand même intéressant avec une voix chaude qui émoustille bien les oreilles. Fab’ est la plus énergique, bougeant de part et d’autre de la scène. Le mélange d’influences entre indie-rock et hip-hop est assez agréable.
J’enchaîne avec un combo assez spécial utilisant une batterie faite de matériaux de récupération. Une formation qui nous sort un rock garage avec une petite touche country très accrocheuse. Restavrant balance un son dansant, de quoi se défouler. Banjo, guitare et harmonica sont aussi de la partie donnant encore plus de rythme à ce duo infernal.
17H15
Me voilà avec le groupe de la journée dont tout le monde parle: les Puggy. Je vous préviens de suite, je n’accroche pas à leur son plus pop que rock mielleux. Le son est novateur mais sans non plus être très accrocheur. Je ne resterais pas longtemps, me lassant très vite…
Un nouveau groupe qui vient de Belgique, Vismets, engage un son rock baroque avec une touche électro. Des passages un peu “brutaux” par moment avec cette pointe électrique qui est à la limite barrée musicalement. Un son qui bouscule un peu les frontières de la pop rock électro.
18H15
Et me voilà devant la scène où les Bordelais de The Automators vont jouer. Un son rock combo rock avec un brin de saturation qui se marie parfaitement bien à l’électro. Comme toujours un rock qui nous décalamine les oreilles, avec des voix propres; l’anglais est compréhensible sans oublier la petite touche électro par J.Henri qui détonne très bien. Le set est bien rodé. S’ils passent par chez vous, allez les voir…
Il est temps pour moi d’aller voir du côté de chez Ben l’Oncle Soul pour voir ce qu’il s’y passe! Un big-bang au complet sur la grand’ scène dansune intro assez longue avec deux danseurs qui ont la patate ! Voilà que notre homme déboule avec nœud papillon et bretelles. La voix est soul/funk, on est immédiatement embarqué dans le rythme de la musique, le public reprend chaque morceau, les fans sont bien là. Un show maîtrisé, qui mérite une écoute curieuse…
Ma première réaction fût l’étonnement devant le public présent au ras des barrières, déguisé comme si un salon manga avait lieu ! Je m’avance un peu avec méfiance dans le pit m’attendant à tomber sur un artiste pour minettes… Hé bien non ! Miyavi balance un son rock avec des touches métallisées. L’homme est polyvalent, dansant, jouant, chantant dans le même temps ! Voilà un visuel de génie. Sans doute mon coup cœur du jour et une belle découverte. Maintenant je comprends mieux l’engouement pour cet artiste.
21H00
Allez, je vais me refaire un peu d’électro-pop avec les petits français de The Shoes. Un son qui est une alchimie d’ingrédients très diversifiés, une voix calme voire parfois un peu trop en dessous (puissance vocale) par rapport aux instruments. Je me trouve presque entre Pony Pony Run Run et Phoenix. J’ai un peu de mal là aussi à accrocher…
Retour sur la grand’ scène avec les Tiken Jah Fakoly qui en profitent pour lancer un petit message à caractère politique au sujet des évènements en Afrique, devant un public bien présent et en masse. Artiste que l’on ne présente plus désormais de part son succès. Cela commencera mal avec quelques petits soucis de micros durant l’intro, Tiken Jah fera encore plus de pas de danse. Il n’arrêtera d’ailleurs pas durant tout le set à galoper de gauche à droite de la scène (il a dû en faire des kilomètres ce soir). J’y reconnais des titres diffusés en radio puis passe à l’affiche suivante toujours dans un trip électro/reggae avec le groupe Jamaica, le décor l’indique en grosse lettre rouge… Là, sincèrement , c’est un vrai ovni qui nous coince entre un son rock, reggae, hip-hop -que l’on a un peu de mal à suivre- avec des sonorités à la Pony Pony Run Run en plus like de part la voix et les accords. Je reconnaîtrais juste le titre « I Think I Like U 2 » qui sera le dernier morceau que j’entendrais car un autre groupe m’attend déjà !
23H45
Me revoilà du coté de la grand’ scène pour Mike Skinner de The Streets dont ce sera l’unique date française. Un style hip hop avec des petites pointes pops bien dans la tradition britannique. Un deuxième MC est présent sur scène, donnant un tonus complémentaire à ce groupe. Le combo bouge pas mal sur scène, le flow est compréhensible avec des zestes d’humour par moment. Un public un peu moins en nombre, chose étonnante devant la notoriété de cet artiste outre-manche.
00H30
Faites place maintenant à un gros rock bien crasseux, venant d’un garage.. Un rock qui pue la sueur et qui crache bien, avec un chanteur imposant sur scène, voici donc The Jim Jones Revue, qui d’entrée de jeu nous botte le cul avec « Elemental ». Toujours une claque de les voir en live ! cette fois-ci encore je me prends un aller-retour express à travers la gueule. Ca bouge sur les planches, et dès le deuxième morceau on sent bien la testostérone. Jim Jones toujours autant perfectionniste ira donner un gros coup de pied de micro dans un retour et une light qui le faisaient: ” chier ” !! . C’est rock’n’roll !! Voilà qui, à une heure très tardive, me redonne la pêche. Si ce groupe passe prés de chez vous, ne les loupez pas !
Journée du dimanche 10 Avril
Une nouvelle et dernière journée qui s’annonce bien, malgré la fatigue qui se fait sentir (et surtout la faim..) mais c’est “rock” bordel, donc « On the road again ! ».
Dès 14H30
La programmation veut nous tuer, avec le groupe originaire du bassin d’Arcachon : Hangar. Déjà, à ma grande surprise, la grand’ scène n’est pas full avec au grand max 400 personnes pour voir le groupe qui est chaperonné par M. On est dans un pop-rock religieux, je pourrais vite cataloguer la formation du coté de Puggy. Les jeunes filles chantonnent les titres qu’interprète le groupe. L’expression du batteur est marrante et la partie cuivre se fait elle aussi bien entendre. Mais je ne resterais pas longtemps, car aujourd’hui nous avons un grand nombre de groupes jouant en même temps.
Direction la petite scène pour voir l’ancien du Saïan Supa Crew en la présence de Sly Johnson, qui en plus d’avoir un timbre de voix bien soul fait du beatbox. La basse bien présente donnant un esprit groovy, on est à la limite entre le funky et la soul. La complicité est très visible sur scène, ils dansent et ça chauffe un peu la foule présente au Garorock mais le public semble encore un peu endormi…
15H15
Pas le temps de souffler pour voir Triggerfinger qui nous arrive tout droit de Belgique. On est face à un son rock pur et dur, avec une voix versatile. C’est du haut vol que nous offrent nos amis Belges. Une grosse présence sur scène retient toute l’attention. Coup de cœur et belle découverte ! A revoir avec grand plaisir !
Après un arrêt au stand pour se ravitailler, une petite bière et hop, direction la grand’ scène pour voir Julian Perretta que je ne connais que de nom. C’est de la british-pop commerciale qui transpire de ce coté là. Un côté rebelle dans la tenue vestimentaire m’interpelle, mais cela n’ira pas plus loin; c’est propre musicalement et scéniquement parlant. Tout est précis au millimètre et le public, très présent, reprend en chœur les refrains.
Allez, je vais me nettoyer les oreilles avec du punk rock made in France avec les Dirty Fonzy qui reviennent d’une tournée en compagnie des Uncommonmenfrommars. La petite scène est quasi pleine, sur le plateau cela déboîte dès l’engage du live. Le rythme est toujours autant engagé entre passages punk et rock alternatif. Ca saute, hurle et des petites blagues seront réalisées avec le public. Une reprise de leurs potes les Uncommonmenfrommars sera faite. Des petits pogos se feront sentir et quatre jeunes filles dans la fosse viendront sur scène pour faire les chœurs. Comme à chaques passages, les Dirty ont mit le feu et se sont bien éclatés.
17H00
Sur la scène, dans une ambiance tamisée, Moussu Te Lei Jovents (Massilia) vient nous faire un petit blues à la française dans un accent méditerranéen. Une sonorité qui n’est pas dégueulasse.. La gouaille marseillaise donne un petit truc en plus. Je regrette juste que la programmation soit trop tôt par rapport à ce style. Un artiste à revoir dans une salle plus intimiste.
De loin, la grande scène a subit quelques aménagements pour mieux accueillir Les Ogres de Barback et leur nouveau spectacle. L’esprit tzigane règne avec ce groupe multi-instrumentistes, officiant dans la chanson française à textes. Le public est conquit, l’assemblée reprend les chansons avec le groupe. Les Ogres ont encore bien frappé aujourd’hui à Marmande.
Je vais aller voir ce fameux Eli Paperboy Reed, nommé révélation soul en 2008. Un son bien rhythm’n’blues avec des teintes soul. On se laisse partir sur des sonorités très motown comme sur le titre ‘Come And Get It’. Le rythme plein d’entrain nous démontre le talent de cet artiste. Si vous voulez danser, entendre de la bonne musique évoquant les classiques de la soul alors cet artiste est pour vous !
Attention, je m’approche de la petite scène pleine à ras bord ! Des déguisements sont visibles un peu partout, pour le grand retour de Stupeflip. L’ambiance est sombre, des personnages tout de noir vêtus arrivent sur scène, puis laissent la place à King Ju, plus que remonté. Dans la fosse ça bouillonne doucement puis crescendo. Les paroles sont toujours aussi percutantes et incisives que dans le précédent opus. Le crew est en forme, ça balance pas mal dans un cru hip-hop/punk fort accrocheur…
21H00
Shaka Ponk présente des titres de son prochain album. Le show électrique est brûlant comme à son habitude, avec, en fond, un cercle où sont projetées des vidéos. Le mixage électro-rock colle à merveille à la chaleur générée par le combo qui fait bien participer ses fans. Cela envoie pas mal, c’est détonant et bien rock.
Je cours pour arriver juste à temps pour le début du set de The Legendary Tigerman; un artiste multi-instruments délivrant un set où il mêle batterie, guitare, harmonica et kazoo en même temps. En fond de scène une projection est réalisée où l’on peut voir des voix féminines. Applaudissons la grande ingéniosité de cet artiste portugais.
22H45
Un petit voyage au pays du reggae avec The Original Wailers qui ne sont autres que les anciens membres qui ont participé à l’aventure de Bob Marley. L’esprit ragga–roots envahi l’atmosphère dans le style « One Love » et berce le chapiteau où se produit le groupe. Voilà un moment de zen attitude offert en cette fin de soirée.
Le temps de sortir de l’exotisme de la Jamaïque pour le début du set de Sexy Sushi qui sont debout sur une estrade, bière coulant le long du bras de Rebeka Warrior. Le son électro thrash accompagné par des paroles à très fortes connotations sexuelles, stimule un public massé devant la scène avec des sexy sushi sur le corps. Rebeka s’amusera à asperger de bière et de neige carbonique le pit où se trouve les photographes.. et me voilà avec un appareil plein de bière.. Un slam de deux bonnes minutes finalisera la débouche… Bref, vous l’aurez compris un groupe qui sait faire la fiesta sur scène et dans la foule. Un véritable spectacle percutant offert aux festivaliers.
23H30
Le logo du Wu-Tang Clan trône en maître sur les planches de Marmande. L’ambiance est activée, un son bien rap hardcore est balancé dans les retours, la terre vibre. Une chose m’étonne.. c’est un public peu présent alors qu’il y a là une pointure du hip-hop ! La scène est très épurée, juste une table où le DJ mixe avec une petite table, et où diverses boissons sont présentes pour Corey Woods, en cas de grande soif..
01H00 du mat’
Mes autres camarades ne sont plus.. je suis le seul a encore galoper sur tout le festival, et me voilà face à Flobots qui va me surprendre ! Cuivres et violon viennent se fondre dans un flow hip-hop et des accords de rock alternatif. Une belle découverte, dans une alchimie merveilleuse sublimée par les voix puissantes, épousant bien les instrus. Ça bouge sur scène, la violoniste est survoltée, jouant et faisant les chœurs par moment. Bref, une belle surprise qu’il ne fallait surtout pas rater.
01H30
D’entrée de jeu, la couleur est annoncée avec une basse hurlant qui nous fait très vite reculer. Ça cogne sévère ! rien d’étonnant, nous sommes confrontés au dubstep made in England des Magnetic Man. Je ne suis pas resté très longtemps car je suis assez hermétique au dubstep.
C’est ainsi que s’achève pour moi la 15ème édition du Garorock.
Déjà un grand nombre de personnes ont plié les gaules pour repartir..
Ne restent que des DJ’s qui vont tenir la place.












































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