Bordeaux a l’honneur d’accueillir dans le mythique Théâtre Fémina le très talentueux Graeme Allwright pour trois dates au sein de ce lieu.
Le jour de ma venue pour couvrir ce concert en compagnie de ce grand Monsieur, la salle était comble (comme les deux autres soirées d’ailleurs). Tous les âges sont bel et bien là et Xavier des Productions Possibles et également organisateur de la soirée semble ravi de cette ambiance bon enfant avec le public qui a répondu présent.
Ce lieu magique colle parfaitement à l’univers de l’artiste, qui est accompagné à la guitare par Erick Manana et à la contrebasse par Dina Rakotomanga. C’est sous les applaudissement, que mister Allwright à pieds nus arrive sur les planches avec sa guitare à la main. Il demande au public de prendre le papier présent sur leurs chaises afin d’entonner la “Marseillaise”. A l’unisson les auditeurs s’exécutent… A chaque titre fini, Graeme salue ses musiciens, dans une joie communicative et une bonne ambiance flagrante. Le public est enchanté de la prestation, et le montre parfaitement bien sur les principaux morceaux de l’artiste.
Erick Manana et Dina Rakotomanga font une petite pause en interprétant des chants malgaches et réunionnais, ce qui enflamme les spectateurs.
Graeme Allwright revient sur scène pour continuer son show sous les acclamations de la foule. A 84 ans l’artiste est comme un enfant, heureux d’être là et nous offrant une grande leçon de musique (que la génération “star act’ et cie” prenne exemple). Un concert de plus de 2H30 avec deux rappels, pour ce Monsieur, en pleine forme.
Une bonne partie du public repart avec le dernier album de Graeme Allwright et des autographes extirpés facilement à Erick Manana et Dina Rakotomanga et mister Allwright après une attente comme il se doit.
Une excellent soirée, avec des grands artistes qui restera inoubliable…
Quelques références de chansons interprétées ce soir :
– Suzanne
– L’étranger
– De main sera bien
– Qui a tué Davy Moore ?
– Sacrée bouteille
– Jusqu’à la ceinture
– Petites boîtes
– Petit garçon
– Il faut que je m’en aille
– Condamnés
– La Berceuse du clochard
– La Chanson de l’adieu
– Tu n’es plus là cet automne
– Blowin in the wind








